Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog d'un Picard en Luberon
  • : Le blog du grand!!!Cela fait maintenant 14 ans que vous me lisez assidûment et je vous en remercie. Mon but est de faire profiter mes amis des bons moments que je passe en Provence et dans mon activité de Maire,entouré d'une si belle nature ainsi que la rencontre d'amitiés très fortes.Vous avez droit à tous mes états d'âme sur mes lectures , spectacles expos,rencontres. Enfin tout ce que je pense!!!!!Mais avec humour,dérision et poésie.Ce blog a été créé pour donner de mes nouvelles à tous mes amis et tous mes patients de Picardie auxquels je reste très attaché et qui me le rendent bien en m'envoyant régulièrement des mots doux. De nouveaux articles paraissent très régulièrement.Il y en a maintenant plus de 1500. INSCRIVEZ VOUS A LA NEWSLETTER en donnant votre adresse mail à gauche du blog pour être prévenu automatiquement et de façon anonyme de la parution d'un nouvel article .Pour consulter tous les articles , cliquez sur "liste complète " à droite mais vous pouvez rechercher un sujet particulier dans la rubrique"rechercher"(à gauche) Pour voir les albums de photos à droite cliquez dessus et agrandissez les photos.
  • Contact

Recherchez Un Article Avec Un Mot Clé

Avant-propos

Les grincheux ,sectaires, conventionnels et intolérants n'ont pas accès à ce blog.
J'essaie en effet d'y retrouver l'amitié, la tolérance , la dérision , la confidence ,la poésie et l'amour de la nature.

Ceux qui m'acceptent tel que je suis sont les bienvenus.       

Voici des fruits , des fleurs , des feuilles et des branches,
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous ,
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux
                                                    Paul Verlaine

 

2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 23:00

Je pense que je n'ai vraiment commencer à penser à la mort que pendant mes études de médecine.A cette époque ,dans les années 65,66 ,on mourrait beaucoup à l'hôpital et je me souviens avoir été 6 mois en neuro chirurgie où les chambres étaient l'antichambre de la mort.Ce qui m'avait le plus frappé ,à cette époque ,était la mort des enfants.J'avais ce sentiment d'injustice et du rejet de la foi qui ne m'a pas quitté depuis.

J'ai,comme tous les étudiants en médecine,fait un peu d'hypochondrie et j'imaginai mes migraines se transformer en tumeurs cérébrales ,tumeurs que je côtoyais tous les jours.

Et puis il y a eu une période où la mort faisait partie du métier,des journées harassantes,et j'avoue n'avoir pas ressenti toute la tristesse des familles en dehors du décès des jeunes.Peut être était-ce pour me protéger.

J'ai commencé à appréhender l'absence , quand mon pèere est décédé ,ce qui m'a beaucoup marqué et cela durablement.Je me suis transformé en comprenant tout ce que représentait la perte d'un être cher.J'ai d'ailleurs à cette époque acheté ma place dans le cimetière de mon enfance près de mon père.

J'ai fait un travail pour comprendre ce qu'était vraiment la mort et que devenait-on.J'ai apporté"mes" réponses avec l'absence mais aussi le souvenir et sans doute avec la réincarnation dans mes enfants:cela s'appelle la génétique.Alors est venu le temps de l'incinération et des obsèques civiles mais amicales et fraternelles avec des chants et à boire et à manger pour tous.

Et puis il y a eu mon accident de moto, il y a maintenant un an où j'ai côtoyé les bas fonds de la réanimation et au cours duquel je suis passé tout près de l'échéance finale.L'état de mon casque en est témoin.

Et depuis j'envisage la mort avec sérénité,car je pense que je fais du "rabiot".Alors ma joie et mon sifflet sont revenus petit à petit malgré le handicap résiduel qui m'empêche de faire les grandes randonnées à pied que j'aimais tant dans le Luberon.

N'oublions pas que la mort se fait toujours dans la souffrance et elle intervient comme une délivrance et le passage du tunnel doit , à ce moment là ,être un soulagement.

 

Certains vont dire que je ne suis pas gai aujourd'hui et je leur répondrai en leur disant que tout être humain doit un jour réfléchir à sa disparition et que ce travail éloigne la peur et les fantasmes.Mais rassurez-vous je suis en pleine forme morale et je pense que ce ne peut être que dans cet état là que l'on a tout l'objectivité pour penser à la finalité de l'homme qui n'est né que pour mourrir.Quand on a accepté cela on est guéri de tous les fantasmes .

 

 

Je n'ai pas peur de mourrir.Je veux seulement ne pas être présent quand cela arrivera.

 

                             Woody Allen

Partager cet article
Repost0

commentaires

J
<br /> <br /> C'est vrai, c'est dur d'assister au décès d'un enfant qui n'a pas encore eu le temps de devenir un bon ou un mauvais"'gars".<br /> <br /> <br /> Il y a une explication que je n'ai pas trouvé dans les religions monothéistes mais dans l'hindouisme avec la réincarnation.<br /> <br /> <br /> Tout être se constitue un karma positif et un karma négatif. Il se réincarne pour que le karma positif devienne nul ainsi que le karma négatif. Sachant que le karma positif ne vient pas<br /> diminuer le karma négatif.<br /> <br /> <br /> Le karma négatif qui est la somme des mauvaises actions ne peut être diminué ou annulé que par des souffrances physiques ou morales. De même le karma positif qui est la somme de nos bonnes<br /> actions est diminué ou annulé par les bonne attention que l'on reçoit.<br /> <br /> <br /> Ainsi, si au décès le karma négatif subsiste et si il est relativement faible, à la réincarnation la souffrance subit par le bébé suffit à annuler son karma négatif. <br /> <br /> <br /> Je ne vais pas pas plus loin.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

Ma citation

De mes erreurs de jeunesse,ce qui me contrarie le plus n'est pas de les avoir commises mais de ne plus pouvoir les refaire

Philosophie personnelle

Que la dérision nous apporte la légéreté,la modestie et la réflexion sur le sens de notre vie.
                                Juju