Extrait intéressant du Journal International de Médecine que je vous résume:
La fertilité humaine qui se mesure au nombre de descendants pourrait avoir des conséquences sur la santé à long terme, voire sur la mortalité, selon des mécanismes complexes qui restent à déterminer. Certes, les données actuelles reposent principalement sur la population féminine, mais une étude de grande envergure suggère que les hommes sont également concernés.
Les auteurs ont fait appel à un registre norvégien qui a permis de tout savoir ou peu s’en faut, sur la fertilité de tous les sujets des deux sexes, nés entre 1935 et 1958. Les données obtenues ont été intégrées dans un modèle statistique qui a permis d’analyser la mortalité en fonction de la fertilité.
Les sujets ayant eu deux enfants, l'âge de décès a été plus tardif que pour ceux n'ayant eu qu'un enfant(en moyenne évidemment). Une association bénéfique a en outre été mise en évidence entre la précocité de la parenté et la mortalité. En revanche on retrouve une mauvaise association entre mortalité et âge élevé au moment de la naissance du dernier enfant.Donc faites des enfants jeunes!!
Des résultats similaires ont été finalement obtenus dans les deux sexes, au point que les mécanismes sous-jacents feraient intervenir des voies biosociales reliant la fertilité et la santé. L’absence de désavantage liée à une parité élevée en termes de mortalité ultérieure pourrait témoigner d’un environnement social, particulièrement favorable aux familles , suggèrent les auteurs. (il est donc laissé entendre que les classes supérieures ont tendance à faire des enfants plus tardivement)
Mais on peut aussi se demander si le fait d’avoir beaucoup d’enfants et des naissances tardives n’est pas en soi un signe de bonne santé, facteur de longévité !