C'est la technique des faibles , de ceux qui n'ont rien à proposer et qui n'utilisent que ce moyen de dénigrement imaginaire pour s'imposer.
Pour tous, le mensonge est une affirmation contraire à la vérité, faite avec l’intention de tromper.Alors pourquoi se priver!!!
Lorsque le dialogue ne peut se faire au premier degré, c’est à dire en relatant un fait par une réalité et vérité communes à tous, il est déplacé vers un autre moyen d’expression.
Vous me direz qu’il est facile d’entendre ce qu’exprime réellement un mensonge lorsqu’il est perceptible. Mais lorsqu’on ne sait pas que celui qui s’adresse à nous, ment, comment fait-on ? Est-ce réellement important ? Le menteur de tous les jours, a besoin d’un auditoire. Je pense qu’il faut être deux pour qu’il y ait mensonge. Un pour mentir, un pour entendre le mensonge, y croire, se laisser “berner”.
Parce que le mensonge est facilement décelable, identifiable... S’il est pris comme une vérité, ce que l’autre avait besoin de l’entendre comme telle. Au besoin il existe quelques techniques pour détecter le mensonge dans un discours, mais est-ce bien nécessaire ? Je vous en donne un : les mouvements occulaires. Tout ce qui est dit est généralement pensé auparavant, surtout lorsqu’il s’agit du mensonge parce que “énergétiquement”, il consomme beaucoup plus que le simple fait de relater une vérité simple. Le mensonge doit d’abord prendre en considération la vérité que l’on doit masquer ou modifier, puis il y a construction de l’esprit, modification de cette réalité, “enrobage” par exemple.
Pourquoi le mensonge ? Pourquoi quelqu’un est-il amené à mentir ?
Le mensonge est une projection de soi au travers d’un dire, une forme codée d’expression de l’inconscient au même titre que le lapsus. Il est l’expression d’un manque.
Le mensonge n’existe que parce qu’il y a des gens qui sont prêts à croire au mensonge, à transformer ce qui est mensonge en réalité.
L'homme se distingue avant tout du reste de la nature par une couche glissante et gélatineuse de mensonge qui l'enveloppe et qui a la sensation de le protéger.
Hermann Hesse