L'utilté de la psychanalyse et indiscutable pour les psychoses endogènes .(la souffrance du passé qui n'a pas su faire sa résilence)
Lors de mon exercice médical , j'avais l'habitude de comparer la psychanalyse à l'exploration d'une grande malle , celle de notre cerveau ,et d'y sortir un à un les objets que nous y avons enfoui tout le long de notre existence.
Au début c'est assez facile car on a tendance à sortir les souvenirs agréables , puis cela se complique car il y a des souvenirs que l'on a littéralement enterré dans la malle , recouverts et que l'on ne veut pas entendre parler ni les évoquer , surtout devant une tierce personne:le thérapeute.
C'est quand on a vidé toute la malle , tous les souvenirs , en les exprimant oralement que l'on peut commencer à aller mieux.C'est un exercice douloureux car il fait remonter à la surface la douleur de l'enfance ou de l'adolescence , mais c'est un mal nécessaire.Nécessaire pour continuer une vie en dehors de la souffrance morale.
Rappelons que la souffrance morale est beaucoup plus insupportable que la souffrance physique puisque le suicide n'existe pratiquement pas pour les maux du corps quels qu'ils soient mais que c'est la première cause de mortalité chez les adolescents .(dépressions)
Les thérapies comportementales prennent de plus en plus de place en psychiatrie (on habitue progressivement les personnes à être mis en face de leurs phobies) mais la psychanalyse tient encore une place très importante.
La psychanalyse par elle même n'est ni pour ni contre les religions.C'est l'instrument impartial qui peut servir au clergé comme au monde laïque lorsqu'il n'est utilisé que pour libérer les gens de leur souffrance.
Sigmund Freud